El beso
Brancusi
(1876-1956)
LGV
TRISTESSE
J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie;
Quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d’elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré.
TRISTEZA
He perdido mi fuerza y mi vida,
Y mis amigos y mi alegría;
He perdido hasta el orgullo
Que hacía creer en mi genio.
Cuando conocí la Verdad,
Creí que era una amiga;
Cuando la he comprendido y sentido,
Ya estaba asqueado de ella.
Y sin embargo ella es eterna,
Y aquellos que se han despreocupado de ella
En este bajo mundo lo han ignorado todo.
Dios habla, es necesario que se le responda.
El único bien que me queda en el mundo
Es haber llorado algunas veces.
C’est un blog très intéressant. Un très triste poème. Je peux beaucoup sentir une doleur et beaucoup de peine de celui qui l’ecrit. Aline
Posted by Aline on enero 25th, 2009.
Gracias Aline por leer nuestra revista. Nos congratula que, además, te hayan resultado bellos sus contenidos. Saludos.
Posted by Lauro on enero 26th, 2009.
Aline, il y a une traduction en français de six poèmes dans la catégorie CARMINA Nº 2. Ces sont les dernièrs poèmes d´un poète décédé qui est né à Cordoue (Andalousie). J´éspère qu´ils vous plaisent. Á bientôt.
Posted by Olga on enero 27th, 2009.